Le Village du Legal Design.
Parmi les thèmes des conférences et ateliers, du niveau Débutant à Expert :
Augmenter en impact et sécuriser vos écrits juridiques quotidiens grâce au langage juridique clair et au legal design, est-ce vraiment possible ?
Legal Design, par où commencer ? (A programmer le jeudi ET le vendredi)
Legal Design des contrats
Legal Design de process et de service
Legal Design et écrits judiciaires
Legal Design : quels bénéfices peuvent en attendre les professionnels du droit ?
Legal Design et Legaltech, comment réussir une digitalisation centrée sur l’humain ?
8 exposants spécialisés et 7 ateliers et conférences vous attendent
Liste complète des exposants et des conférences sur le Legal Design ici.
Le Lab Legal ?
Le Lab Legal rassemble des acteurs issus de nombreuses pratiques (legal design, langage juridique clair, legal tech…) tous engagés dans l’accessibilité, la transformation et l’innovation juridiques.
Legal design : le design pratiqué dans le monde du droit
Le legal design correspond à la mobilisation du design dans le domaine juridique.
Il n’existe pas de définition unique du design. Parmi la richesse théorique et pratique, nous retenons que le design est une approche de conception, qui vise à donner du sens [1] et trouver des solutions, via des formes, objets et expériences [2], pensés par rapport à un/des utilisateurs [3].
Notre vision du legal design s’inscrit dans une longue tradition de pratique et de théorie du design, et dans le sillage de l’ensemble du travail académique et pratique autour du legal design réalisé depuis près de 10 ans, dans le monde. Notamment autour de Margaret Hagan, directrice du Legal Design Lab de Stanford, qui a conceptualisé le “legal design” en 2014, qu’elle décrit comme : un “travail de design exploratoire et de recherche empirique pour réimaginer le fonctionnement du système juridique”.
Le Legal Lab souscrit à ces valeurs et objectifs. Il souhaite apporter une contribution pratique à ces travaux académiques, par les projets concrets réalisés par ses membres, au profit d’entreprises, de cabinets d’avocats, d’organisations gouvernementales, d’associations, universités....
Selon nous, le legal design est une démarche pluridisciplinaire, collaborative et centrée sur l’utilisateur qui vise à rendre le droit plus clair et facile à utiliser par tous [4] :
Centrée sur l’utilisateur. Les besoins, contraintes et attentes de l’utilisateur (justiciables et/ou professionnels) sont le point de départ de la démarche : on ne part pas d’un outil ou d’une technologie pour innover, c’est en comprenant l’utilisateur d’un document ou d’une procédure que l’on peut faire évoluer les contenus et les pratiques. Pour cela, le Legal Design peut prendre appui sur les nouvelles technologies qui facilitent clarté et utilisation du droit.
Pluridisciplinaire : Le Legal Design repose sur la collaboration entre juristes et designers, mais également des expertises diverses et complémentaires, incluant les sciences sociales, la linguistique, les sciences cognitives, les neurosciences… afin de mieux comprendre les utilisateurs et l’écosystème dans lequel s’inscrivent les projets.
Collaborative. Le Legal Design suppose des méthodes de travail permettant la collaboration entre ces acteurs, mais également avec les utilisateurs, qui doivent être partie prenante du processus de réflexion et création : c’est pour eux et avec eux que se déroule la démarche
Dans cette perspective, notre vision du legal design est large, et ne se réduit ni à la visualisation (les “petits dessins sur les contrats”), ni au “Design thinking” (les post-its sur les murs), ni au co-design, elle englobe les approches traditionnellement liées au design, à la communication juridique, à la méthodologie du langage clair, …
Cela peut concerner à la fois la refonte de documents juridiques (contrats, programmes de conformité, mémoranda mais aussi conclusions devant les juridictions…) ; la conception de nouveaux services (des plateformes juridiques, des outils d’accessibilité des contrats ou de l’information juridique), la refonte de processus juridiques (plateformes internes entre juristes et opérationnels), ou contenus (fiches pratiques pour des aidants et travailleurs sociaux), l’appropriation et la mise en débat de projets de loi (outils de visualisation de la participation aux débats et aux votes, clarification de notions juridiques complexes pour faciliter les débats) ; l’organisation d’ateliers (parcours utilisateurs, co-création), dématérialisation de procédures (services publics).